Projets 2020-2021 des détectives du climat


Sujet du projet : Pollution de l'air

Titre du projet : Qualité de l'air dans les zones rurales et urbaines

L'équipe : L'ÉQUIPE PMAIR

IES Pino Rueda   Umbrete (Séville)   Espagne   9 4Âge de l'élève : 14-15 ans


Question de recherche

L'air que nous respirons à Aljarafe (Séville) est-il sain ?

Résumé du projet
Décès attribuables à la pollution de l'air ambiant en 2016

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l'air représente un risque environnemental important pour la santé. Des niveaux de pollution plus faibles sont liés à une meilleure santé cardiovasculaire et respiratoire de la population à long et à court terme. L'activité industrielle et la combustion des moteurs sont les principales sources d'émissions polluantes dans l'air extérieur. Ces activités sont souvent concentrées dans les grandes agglomérations. Dans ce projet, nous comparons la façon dont la densité de population affecte la qualité de l'air dans notre environnement le plus proche, en comparant les données collectées par les stations des réseaux de mesure de la qualité de l'air en Espagne (ministère de la transition écologique).

Nous nous concentrerons sur deux paramètres standard représentatifs de la qualité de l'air :
- Dioxyde d'azote (NO2) : des études épidémiologiques ont révélé qu'une exposition prolongée au NO2 est associée à une augmentation des symptômes de bronchite ou à une diminution du développement de la capacité pulmonaire chez les enfants. Les lignes directrices de l'OMS fixent une valeur moyenne annuelle de 40 microgrammes par mètre cube de NO2 pour protéger la population de ses effets nocifs.
- Particules (PM10) : l'exposition prolongée aux particules en suspension dans l'air (d'une taille inférieure à 10 microns) a des effets néfastes sur la santé des populations urbaines. Le guide de la qualité de l'air de l'OMS (GCA) fixe une moyenne annuelle de 20 microgrammes par mètre cube de PM10 et encourage la réduction progressive des concentrations.

Nous avons comparé les concentrations maximales quotidiennes de ces paramètres dans trois stations situées respectivement dans des zones urbaines (Séville), semi-urbaines (Aljarafe) et rurales (San Nicolás del Puerto). Les images du satellite Copernicus Sentinel 5P de l'Agence spatiale européenne (ESA) seront également analysées via le site web EO Browser.

Principaux résultats et conclusions
Comparaison des maxima journaliers de NO2 ppm à Séville (zone urbaine), Mairena del Aljarafe (zone semi-urbaine) et San Nicolás del Puerto (zone rurale)

L'analyse des données relatives à la qualité de l'air permet de conclure que
Mairena del Aljarafe a le pourcentage le plus élevé de jours avec une "bonne" qualité de l'air (43,8%), comparé à Séville (38,8%) et San Nicolás del Puerto (20,3%).
Le pourcentage de jours où la qualité de l'air est "mauvaise" ou "très mauvaise" est plus faible à Mairena del Aljarafe (2,1%) qu'à Séville (6,0% mauvais + 2,5% très mauvais) et San Nicolás del Puerto (3,8% mauvais).

La quantité de particules (PM) est plus faible pendant les périodes de confinement (23 novembre-12 décembre et 23 janvier-13 février). Des maxima journaliers de PM sont observés (19 décembre et 14 janvier) à la station de Séville, coïncidant avec la fin de la deuxième vague et avant le début de la troisième vague de Covid-19.

Les niveaux de NO2 à San Nicolás del Puerto (environnement rural) sont significativement plus bas qu'à Séville (urbain) et Mairena del Aljarafe (zones semi-urbaines).

Les images du satellite Copernicus Sentinel 5P de l'ESA confirment une augmentation de la pollution de l'air (basée sur les niveaux de NO2 du 14 janvier) dans la région métropolitaine de Séville.

Que faire ensuite ? Actions visant à atténuer le problème
Images du satellite Copernicus Sentinel 5P de l'ESA du 14 janvier. Les taches rouges représentent les niveaux élevés de NO2 autour de la zone métropolitaine de Séville.

Au sein de l'équipe PMAIR, nous avons développé notre propre site web où sont publiées les données et les conclusions obtenues entre le 1er décembre 2020 et le 15 avril 2021. Notre travail et nos résultats sont publiés et partagés avec notre communauté.
Nous avons conclu que de petites actions, telles que l'utilisation des transports publics, des véhicules électriques et le recours aux énergies renouvelables, pourraient contribuer à réduire la pollution de l'air dans notre environnement.
Une activité est prévue pour améliorer la visibilité de notre projet, de ses conclusions et pour aider à sensibiliser nos collègues à l'importance de la protection de l'environnement.

Lien vers le projet :

https://sites.google.com/iespinorueda.com/detectives-climaticos/datos

Affiche du projet :

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