Projets des Détectives du Climat 2019-2020

Titre du projet : L'arbre de vie - Action pour la réduction de la pollution

L'équipe : Club de l'environnement ESP

2019-2020   L'Ecole Internationale de Genève (LGB)   Genève   Suisse   6 Âge de l'élève : 14-15

Nous, les étudiants du programme de soutien étendu (ESP), pendant notre club de l'environnement (une fois par semaine pendant 40 minutes), avons étudié comment la pollution de l'air, qui est incidemment liée au changement climatique en affectant la température ambiante, pourrait potentiellement être réduite en ayant plus d'arbres/de végétation dans la ville de Genève (Suisse), et dans ses environs. On dit qu'un arbre de taille moyenne élimine environ 12 kg de CO2 de l'air qui est, de nos jours, principalement produit par la combustion de combustibles fossiles. En nous basant sur cette déclaration intéressante, nous avons d'abord rassemblé des données satellitaires annuelles sur la couverture de gaz polluants tels que le CO et le SO2 au-dessus de Genève, en utilisant le navigateur Sentinel Hub EO (avec le satellite Sentinel 5P) ; Nous avons ensuite étudié, à l'aide de techniques chimiques acido-basiques, les effets des pluies acides (lorsque le SO2 et les NOx émis réagissent avec l'eau, l'oxygène et d'autres produits chimiques pour former des acides sulfuriques et nitriques qui se mélangent à l'eau et tombent sur le sol) sur les bâtiments et, à l'aide de techniques de clonage biologique, les effets du CO2 dissous sur la croissance des pousses de basilic (coupes prélevées dans notre jardin hydroponique). Nous avons utilisé des microscopes pour observer et apprendre les échanges de gaz à travers les stomates d'une feuille. Enfin, avec l'aide d'autres participants de notre communauté, nous avons exploré des éléments et des questions sur l'impact de notre empreinte carbone sur notre mère la Terre.

Polluants atmosphériques Les résultats montrent que l'abondance des polluants atmosphériques tels que le CO et le SO2 trouvés au-dessus de Genève, en Suisse, a généralement augmenté de janvier 2019 à janvier 2020 ; plus précisément avec un plus grand nombre de zones au-dessus de la ville avec 0,0375 mol/m^2 ou plus de CO et avec 8,75E-3 mol/m^2 ou plus de SO2 (zone totale d'environ 1152 km2). Il est intéressant de noter que pendant la période Covid-19, de février à avril 2020, l'abondance des gaz à effet de serre a diminué. La corrélation entre la réduction de la végétation due aux nouveaux sites de construction ou aux terres agricoles et l'augmentation de la pollution atmosphérique est difficile à établir. D'autre part, le réseau phénologique suisse signale que depuis 1808, la période de débourrement du marronnier officiel de Genève ainsi que la floraison d'autres végétaux sont de plus en plus précoces dans l'année (avril en 1808 et mi-mars en 2020), ce qui indique que les températures augmentent, suggérant par conséquent des preuves du changement climatique. Pousses de basilic Les résultats de notre expérience montrent que les pousses de basilic poussent plus vite et plus longtemps dans l'eau pure du robinet que dans l'eau gazeuse (eau additionnée de bulles de CO2). Il est à noter que toutes les autres conditions ont été maintenues constantes afin d'éliminer tout effet de celles-ci. Empreinte carbone L'empreinte carbone est la quantité de carbone émise par la consommation d'énergie et de matières premières d'un individu, d'une organisation ou d'un processus. Elle est mesurée en tant que volume de CO2 émis par une entité. Mais pour être tout à fait exacte, cette mesure comprend en fait les émissions de trois gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O). L'empreinte carbone d'un ménage français représente 16,4 tonnes de CO2 par an. Pour approfondir cette question, nous avons créé un questionnaire sur les actions responsables et demandé aux membres de notre communauté ESP d'y répondre. Les réponses montrent que 46,7% d'entre eux mangent peu de viande, 53,3% prennent des douches d'environ 5 minutes, 66,7% recyclent toujours le plastique, 53,3% prennent les transports en commun ou marchent, et que 60% sont entourés chez eux de plus de 10 arbres de taille moyenne. Ces réponses suggèrent que chacun peut continuer à réduire son empreinte carbone par de petits gestes quotidiens.

Voici les actions que nous pouvons tous entreprendre pour réduire la pollution de l'air et/ou augmenter la végétation : -Planter des arbres, des jardins suspendus et des fleurs le long des nombreuses routes et allées de la ville. -Éviter d'abattre des arbres ou de cueillir des fleurs si cela n'est pas nécessaire. -Cultiver des jardins à la maison ; il peut s'agir d'un jardin en terre ou d'un jardin hydroponique, par exemple, comme celui que nous avons à l'école. -Acheter et consommer (en Suisse) des produits biologiques locaux tels que des fruits et des légumes. -Si possible, marchez ou faites du vélo pour vous rendre à votre destination. -Continuez à recycler, surtout les plastiques et le compost si possible. -Économiser l'eau : réduire la consommation d'eau à la maison et ne pas polluer les cours d'eau ou les bassins. -Économiser l'énergie : éteindre les lumières, les ordinateurs et autres équipements/machines lorsqu'ils ne sont pas utilisés. -Allez profiter de l'air frais que procurent les forêts et les montagnes de Suisse ! On lui prête des vertus médicinales.